C’est le résultat surprenant d’une étude d’universitaires Américains basée sur l’analyse des évolutions des investissements financiers, et déclarant donc que c’est dans 131 ans que le carburant renouvelable sera viable, au moins du point de vue des marchés financiers. Ce chiffre traduit principalement le peu d’intérêt actuel de ces marchés financiers pour les technologies alternatives, qui sont donc repoussées aux calendes grecques, loin après la fin annoncée dans une quarantaine d’année de nos réserves de pétrole liquide.
Et que fait-on entre temps ? A quoi roule- t-on en attendant le nouveau carburant ?
Repousser la durée des réserves de pétrole, puisque comme le fait malicieusement remarqué David G. Rensink , il est estimé à environ quarante ans depuis…déjà vingt ans.
Ou considérer que les marchés ne sont pas aptes à anticiper, ou même à décider ce que sera notre avenir énergétique, puisqu’ils ne survivraient même pas à la fin de l’or noir. Il ne faudra donc pas les attendre pour forcer l’inévitable transition énergétique.
University of California – Davis. « Oil will run dry 90 years before substitutes roll out, study predicts. » ScienceDaily 10 November 2010. 27 February 2011 <http://www.sciencedaily.com /releases/2010/11/101109095322.htm>.
Nataliya Malyshkina and Deb Niemer; Future Sustainability forecasting by echange markets: Basic theory and application; Environmental Scinece and Technology (American Chemical Society); Nov. 8 , 2010.
AAPG Explorer January 2011– Ready for the future – in 131 years? David G. Rensink.